samedi 4 mai 2013

"Chacun est comme Dieu l'a fait, et bien souvent pire" (Cervantès).

Une phrase extraite du "Quichotte" pour ouvrir ce billet. Et je vais essayer de vous prouver plus loin que ce choix n'a rien d'anodin... Un roman bien, bien sombre, aujourd'hui, et pas seulement parce qu'il se déroule dans un monde post-apocalyptique. Mais un roman aussi très étrange, presque une parabole, avec, sans doute, une infinité de lectures possibles, une différente par lecteur, avant tout. Après deux premiers romans remarqués en fantasy, Justine Niogret choisit donc pour son troisième livre de se lancer dans la SF, via l'anticipation. Un roman intitulé "Gueule de Truie" et publié aux éditions Critic. Une espèce de quête initiatique hallucinée, entre cauchemar et réalité, entre symbolique et conte philosophique. Bref, un OVNI littéraire servi, comme pour les deux premiers romans, par une plume impeccable et qui se met au diapason du récit, se faisant minérale, lapidaire.


Couverture Gueule de Truie


Le monde a donc été ravagé par une épouvantable catastrophe. On appelle ce moment décisif "le Flache", on parle de bombe, quelques fois, mais, on n'en saura pas plus sur les circonstances de ce drame, qui a détruit une bonne partie de l'humanité. Les survivants se sont organisés selon une société qu'on peut qualifier de société de castes. Au bas de l'échelle, "les Gens", puis vient "la Troupe". Au-dessus encore, les terribles "Cavales", que tout le monde redoute et qui n'ont de comptes à rendre qu'aux "Pères de l'Eglise", qui occupent le sommet de la pyramide.

Oui, après le Flache, le monde est devenu une théocratie. Plus que jamais, les Pères s'expriment au nom de Dieu. Un Dieu de colère que ce Dieu-là, puisque, expliquent-ils, c'est lui-même qui a provoqué la catastrophe. C'est de la Bouche de Dieu qu'est directement sorti le souffle apocalyptique, voilà le dogme. Mais, ce souffle n'a pas complètement atteint son but : des fragments d'humanité ont survécu...

Impensable pour les Pères qui, en dévoués interprètes de la volonté divine dans le monde, veulent terminer ce que le souffle du Flache a bien entamé : éradiquer ce qu'il reste de l'espèce humaine, afin d'accomplir la volonté de ce Dieu, manifestement froissé par le comportement de ses créatures. Pour mettre en oeuvre cette basse besogne, les Pères disposent d'un grand nombre de Cavales, qu'on peut comparer aux Inquisiteurs d'antan.

Les Cavales commande à la Troupe, chargée de retrouver la trace des Gens, ce peuple déjà décimé par la catastrophe et qui est donc loin d'être au bout de ses peines. Car, lorsque la Troupe repère des Gens, elle donne l'assaut, sans faire de quartier, ayant pour ordre de ne pas exterminer ceux parmi les Gens qui semblent avoir une aura de chef... Ceux-là reviennent aux Cavales, qui leur infligeront la question, afin de leur faire avouer tout ce qu'ils savent sur les Gens, leurs vies, leurs pratiques, leurs cachettes... Avant, bien sûr, de les éliminer à leur tour...

Celui qu'on appelle Gueule de Truie est une Cavale. Impitoyable, sans état d'âme, tueur froid et sans scrupule. Il faut dire qu'il a été conditionné pour cela depuis son plus jeune âge. On lui a inculqué la volonté divine d'éradiquer les gens et toutes les manières possibles et imaginables pour le faire. Et, c'est lors de son initiation qu'on lui a remis cette tenue si particulière, qu'on voit sur la couverture du livre, d'ailleurs, cette cagoule qui lui couvre la tête intégralement, ces verres fumés qui lui cachent les yeux et cette espèce de masque à gaz qui lui fait comme un groin et lui a valu son peu engageant patronyme...

Mais surtout, on a allumé en lui une haine inextinguible qui va au-delà du simple fanatisme religieux. Gueule de Truie hait le monde dans lequel il vit, celui d'avant le Flache, qu'il a pourtant très peu connu, comme celui d'après, dans lequel il évolue et est devenu ce tueur insatiable. Une haine des autres, mais une haine de lui-même, également... Tant de haines concentrées en une seule personne et qui rejaillissent sur la Troupe, qui sert la Cavale tant bien que mal et pour qui il n'a que mépris, mais surtout sur tous les Gens qui ont le malheur de croiser la route de Gueule de Truie...

C'est donc mû par ce carburant si spécial que Gueule de Truie s'acquitte consciencieusement de sa tâche : tuer le plus de Gens possible. Jusqu'au jour où, au hasard de ses pérégrinations, Gueule de Truie va rencontrer une fille. On n'en saura pas plus à son propos, elle est... une fille. Dans ses bras, elle serre obstinément une boîte en métal, je l'ai vue comme une espèce de boîte à biscuits, une boîte pas du tout luxueuse, ni remarquable en quoi que ce soit. Simplement une boîte, comme elle est simplement une fille...

Sur le contenu de cette boîte, je ne vous dirai rien, car c'est l'une des clés du livre. Pourtant, cette façon qu'elle a de s'accrocher vaille que vaille à cette boîte a de quoi aiguiser la curiosité, tant celle du lecteur que des personnages qui rencontrent la fille. Gueule de Truie n'échappe pas à cette règle mais ce mystère n'est sans doute pas suffisant pour expliquer pourquoi la Cavale, impitoyable, va s'enticher de la fille...

Son physique ? Comment savoir, on a si peu d'informations à son sujet ! Sa conversation qui aurait su émouvoir le coeur de l'inquisiteur ? Non, si la fille n'est pas muette, elle n'est pas bavarde non plus, loin de là. Elle parle extrêmement peu. Sa volonté, malgré tous les dangers, les embûches qui en décourageraient plus d'un, de rejoindre un lieu bien déterminé, avec à l'esprit un but bien précis et, en tête, l'espoir fou de voir se réaliser un voeu insensé...

Est-ce cet entêtement qui va briser quelque chose dans la carapace jusque-là imputrescible de Gueule de Truie. On peut se le demander, car, au lieu de faire machinalement à la fille ce qu'il fait depuis un long moment à tout ceux qu'il croise, en clair, la tuer, il va s'écarter de sa mission, et violemment, rejetant brutalement les ordres des Pères pour se lancer, avec la fille, dans une étrange quête, à la recherche du lieu où tout a fini... et commencé...

Un périple dans un monde très étrange. Vous allez me dire que si le monde d'après l'Apocalypse semblait parfaitement normal, il y aurait comme une incongruité. Et vous avez raison. Mais, quand je dis que ce monde est étrange, c'est parce que d'un univers de science-fiction, dans lequel on a évolué jusque-là, j'ai eu l'impression de passer dans un monde... de fantasy !

Oh, pas un univers de fantasy classique, sur fond médiéval, comme Justine Niogret nous en a proposé dans ses deux précédents livres, mais un univers qui paraît s'inscrire dans une dimension tout autre que la nôtre... Oui, j'ai basculé en même temps que Gueule de Truie et ce changement soudain m'a rappelé ces récits de voyage du Moyen-Age (eh oui, on y revient quand même, par la bande, certes, mais on y revient) sur le mystérieux Royaume du Prêtre Jean...

La comparaison ne vaut pas pour l'aspect utopique de ce royaume légendaire, son apparence semblable à l'Eden originel et à la société parfaite qui s'y est constituée. En fait, dans "Gueule de Truie", ce serait même tout le contraire, tant les lieux traversés par la Cavale et la fille sont sinistres, dénuées de beauté et franchement effrayant. Là, on ne croise pas âme qui vivent, en tout cas, pas âme humaine. Mais des créatures monstrueuses, inquiétantes, dangereuses, même, ou intrigantes...

Au lieu de ce royaume idéal qu'on attribuait au Prêtre Jean, ce monde sur lequel sont censés veiller d'autres prêtres aux ambitions bien moins utopiques, est désolé, dévasté, on se demande même ce que la fille, Gueule de Truie dans son sillage, peut bien y chercher. Mais sa volonté semble inébranlable et son sens de l'orientation indiscutable, car jamais elle ne cesse d'avancer, sûre de là où elle se rend, apparemment...

Mais il faut nous arrêter un instant sur ces créatures rencontrées par hasard par son deux pèlerins, ainsi que sur certains des lieux traversés. Je ne vais pas vous les décrire un par un, parce qu'il faut lire le roman de Justine Niogret pour en avoir une perception personnelle. Mais tous ont des symboliques fortes, puissantes, à la fois légendaires et spirituelles, comme par exemple, et le lien d'Elbakin n'est pas choisi au hasard, puisque c'est un site spécialisé en fantasy, le cerf blanc. Je crois même, si j'ai bien cherché et si je ne raconte pas n'importe quoi, qu'une de ces rencontres sort de "Donjons et Dragons" (merci à mon ami le moteur de recherche !).

Une chose est sûre, pour moi, car ceci est ma vision personnelle, tout ces éléments renvoient, alimentent l'impression mortifère qui se dégage de cet univers. Pas complètement anormal, puisque nous sommes dans un monde post-apocalyptique où le projet est de terminer ce que la catastrophe n'a pas réussi... Mais, mais, cette seconde partie et l'univers dans lequel elle se déroule paraissent si différents de la première qu'on se demande si tous ces symboles ne concernent pas autre chose... Et nous aurons, en tout cas, j'ai la mienne, dans les dernières pages...

Tous ces lieux, toutes ces créatures, toutes ces rencontres, tous ces symboles... Je me suis creuser les méninges... Et là, allez savoir pourquoi, un personnage est apparu dans mon esprit (un peu malade, je le reconnais) : Don Quichotte... Oui, le gentilhomme de la Manche, le chevalier à la triste figure mais à l'honneur immaculé, parti en quête d'exploits pour les beaux yeux de Dulcinée... Et si Gueule de Truie était un anti-Don Quichotte ?

Pas de Dulcinée, même si la relation avec la fille prend, par moment, un tour charnel, dénué tant de sentiments que de sensualité. Pas de code de l'honneur chevaleresque. Mais ce voyage à travers le monde dévasté et ces rencontres avec des créatures dont on peut légitimement se demander si elles sont réelles ou sorties d'un quelconque délire né dans la tête de la Cavale, tourneboulée depuis sa rencontre avec la fille.

Voilà le vrai lien avec le personnage de Cervantès : comme le Quichotte chargeait les moulins à vent en les prenant pour des géants munis de cent bras, par exemple, Gueule de Truie doit affronter ces bestioles pas franchement très ragoûtantes et qui ne sortent peut-être que de son imagination, afin de poursuivre sa quête, ou plutôt celle de la fille : rejoindre la destination qu'elle s'est fixée pour y apporter sa mystérieuse boîte...

Et, comme pour le héros de la Manche, l'arrivée au terme du chemin sera-t-il une terrible déception ? Qu'y a-t-il finalement à attendre pour la Cavale, mais aussi pour la fille, de ce voyage ? Leur relation est très particulière, déjà. Gueule de Truie ne sait que haïr. D'une certaine manière, la fille n'échappe pas à cet état de fait : la Cavale la bat, la malmène, la violente, la menace. Mais ne la tue pas. Même lorsque l'envie lui vient de le faire.

Son comportement, imprégné par cette haine tenace, inculquée depuis l'enfance comme un savoir-faire, évolue pourtant. Mais, s'il ressent le moindre "sentiment" (je mets des guillemets, tant ce concept paraît étranger à Gueule de Truie) pour la fille, comment les exprimer, puisque cela, on ne lui a jamais appris ? Il y a des scènes, à la fois bouleversantes et en même temps dérangeantes où la Cavale touche la fille, comme si c'est par ce sens plus que tout autre que se nouait leur relation sans équivalent.

Il la frappe, je l'ai dit, mais touche aussi son visage, oh, pas par des caresses, non, plus comme quelqu'un toucherait un objet inconnu dont il voudrait apprécier la substance, enfonçant son index dans sa joue, par exemple. Il concède même quelquefois de prendre la main de la fille dans la sienne, d'avoir des rapports charnels, mais lorsque c'est la fille qui prend les initiatives et lui les reçoit comme quelque chose qui n'est pas désagréable, mais dont il ne comprend pas l'intérêt, la portée.

Entre ces deux personnages, Gueule de Truie toujours au bord de l'implosion, contenant à grand peine la haine qui l'habite, et la fille, presque évanescente, silencieuse mais décidée, il y a un lien. Fort, au point de pousser la Cavale à renoncer à sa mission, à agir à l'encontre de tout ce qu'on lui a appris, à se mettre en danger en devenant d'une certaine façon un Gens, si je puis dire.

Pourtant, si la fille va obtenir de Gueule de Truie qu'il retire cette affreuse cagoule, qu'il se montre à elle tel qu'il est vraiment, dans son humanité ou ce qu'il en reste, elle n'aura pas l'influence suffisante pour qu'il la quitte. Toujours il la remet, affrontant le monde derrière cette protection qui est aussi un obstacle à sa perception des choses, une barrière face au monde réel.

Mais, et là encore, c'est une vision toute personnelle du roman, je vois autre chose dans la relation entre la Cavale et la fille. Une vision qui a pris forme une fois lu le dénouement du roman. Je ne vais pas complètement l'expliciter, même si j'ai une lecture précise des choses, hardie mais qui me plaît bien et me semble parfaitement cohérente.

Sans aller trop loin, donc (n'hésitez pas à me contacter si vous voulez en savoir plus), la rencontre avec la fille est une charnière dans l'existence de Gueule de Truie, exactement comme le Flache l'a été pour le monde : il y a un avant et un après, le second profondément modifié par rapport au premier. Et pourtant, dans un cas comme dans l'autre, il doit bien y avoir quelque part une continuité, continuité entre un passé et un avenir qui passe par le présent que nous relate l'auteur. Reste à comprendre où elle se loge, cette continuité. C'est la que ma théorie mystère intervient (*musique de suspense*... et grosse frustration pour vous, car je ne parlerai pas, même sous la question !)...

Comment ne pas terminer sur un nouvel éloge de Justine Niogret ? Tant dans la construction du récit que dans cette écriture toujours aussi efficace, elle nous propose un troisième roman dans la lignée des deux premiers. Avec toujours cette puissance descriptive qui m'impressionne à chaque fois. Mais sur des tons sombres, noirs, gris, bruns, blanchâtres, parfois, comme si l'on regardait à travers le masque de Gueule de Truie, les couleurs et les lumières filtrés par ces verres fumés dont il ne se sépare jamais.

Mais, malgré toutes les différences qui apparaissent entre le diptyque consacré au personnage de Chien du Heaume et ce roman de SF, certains liens sont clairs. Je ne reviens pas sur l'irruption de la fantasy dans la science-fiction, mais aussi sur le côté périple de ce roman, sans but bien défini. Un personnage solitaire, pas forcément sympathique au premier abord mais qui va entamer une sorte de mue au cours de sa quête.

On retrouve aussi ce lien à l'animalité, si fort dans "Chien du Heaume". Par le nom du personnage central, avant tout, bien sûr, mais pas seulement. J'ai évoqué le personnage du Cerf Blanc, plus haut, il en est un exemple parfait. Même s'il est morphologiquement très différent, même si son attitudes et ses aptitudes n'ont rien à voir, il m'a rappelé la Salamandre, croisée dans "Chien du Heaume" et "Mordre le bouclier".

Une animalité qui, là encore, c'est une vision personnelle, s'exprime aussi à travers Gueule de Truie. Son absence d'humanité dans sa besogne de Cavale, l'assimilation faite entre son apparence physique et l'animal qui lui sert de "totem", son fonctionnement social, plus instinctif qu'intellectuel, tout cela fait de ce personnage un autre exemple de l'irruption de l'animal au coeur de l'homme.

Sans doute pourrait-on multiplier ces exemples qui montrent bien que "Gueule de Truie", malgré le changement de genre littéraire, s'inscrit parfaitement dans une oeuvre cohérente en train de naître. Mais j'ai déjà fait long, je vais donc m'arrêter là. J'espère que vous aurez compris que je suis une nouvelle fois enthousiaste devant le talent de Justine Niogret, qui finira par ne plus être seulement "prometteur" pour devenir "confirmé".

Pourtant, "Gueule de Truie" est un roman qu'on pourra trouver hermétique, difficile d'accès. Certes, il ne s'agit pas d'un roman à lire avec passivité, non, il faut faire travailler ses petites cellules grises au risque d'être dérouté (jeu de mots : la quatrième de couverture fait référence à "la Route", de Cormac McCarthy, encensé par les uns, détesté par d'autres ; la référence me semble juste dans la noirceur du monde créé par Justine Niogret et l'absence totale de sociabilité qui y préside, mais ça s'arrête là, "Gueule de Truie" est très différent pour tout le reste).

Hermétique, sans doute, mais pas infranchissable ou illisible, car on s'attache aux pas de Gueule de Truie et de la fille, mais aussi à l'étrange duo qu'ils forment. Reste que je pense que chaque lecteur aura sa vision d'une fin très particulière. Et, à travers elle, du roman tout entier. Foin de rédemption, dans ce livre, juste une quête socratique de connaissance de soi.

Et puis, avant d'enfin me taire, si, si, c'est possible, un paragraphe pour saluer le travail de l'illustrateur qui a signé la couverture du roman de Justine Niogret. Il s'appelle Ronan Toulhoat et sa couverture est d'une extrême efficacité. Grâce à lui, on visualise parfaitement Gueule de Truie et l'on comprend d'un seul coup bien mieux comment le personnage a hérité de son surnom.

J'en ai fait l'expérience personnelle, d'abord, mais j'ai aussi pu le vérifier lors de discussion avec d'autres lecteurs intrigués par ce titre... "Gueule de Truie"... Un titre qui prête à rire quand on ne sait pas ce qu'il cache. Alors, vient la curiosité quant à l'origine de ce nom. Et là, mieux que tous les mots, montrer la couverture de Ronan Toulhoat s'avère d'une efficacité redoutable.

Le tandem Niogret / Toulhoat réussit alors collectivement à aiguiser la curiosité des uns et des autres... Je ne sais pas si ce billet servira de détonateur à certains pour se lancer dans l'aventure aux côtés de Gueule de Truie et de la fille, mais je ne peux qu'encourager ceux que le personnage et sa triste figure masquée d'anti-Don Quichotte intriguent à le faire. "Gueule de Truie" est un roman qui marque et qui reste en tête longtemps après la fin de la lecture.

Pour vous dire, ma théorie sur ce livre s'est mise en place la nuit dernière tandis que j'écrivais les premières lignes de ce billet. Une vraie révélation, intervenue plusieurs jours après la fin de la lecture. C'est dire la force de l'écriture et de l'univers romanesque de Justine Niogret. Pour cela, un grand bravo à elle et des encouragements sincères à poursuivre dans la voie qu'elle s'est fixée. Parce qu'on a là un écrivain, je pèse le mot, et un écrivain de talent !


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