mercredi 17 juillet 2013

« Si la guerre est horrible, la servitude est pire » (Winston Churchill).

Snif ! Ben oui, « snif ! », c’est ce qu’on fait quand une série de romans qu’on a appréciés prend fin… Alors, je pousse un gros « snif ! » (mais je vous passe la séquence mouchage, pas très ragoûtante) pour le dernier volet de la trilogie mettant un scène un étonnant personnage, Eytan Morgenstern, agent du Mossad pas comme les autres. On a découvert Eytan dans « le projet Bleiberg » puis suivi dans de nouvelles aventures, racontées dans « le projet Shiro »… Ce cycle s’achève sur un troisième volet, logiquement intitulé « le projet Morgenstern » (en grand format chez Critic), de David S. Khara, dans lequel on va en savoir plus sur le personnage d’Eytan, mais où il va en partie pouvoir solder ses comptes avec le passé et le présent et s’offrir enfin un avenir… Une conclusion quasi hollywoodienne, dans laquelle on retrouve une partie des personnages des deux premiers tomes… A noter que j’ai conservé en titre de ce billet la citation de Churchill qu’on trouve en exergue du roman, je ne pense pas qu’il y en ait de meilleure pour évoquer l’histoire de ce livre…




Depuis qu’il a croisé la route d’Eytan Morgenstern, Jeremy Corbin a bien changé. L’ancien trader arrogant, hautain et odieux a laissé la place à un homme doux comme un agneau. Jeremy s’est installé dans un bled du New Jersey, loin de l’agitation de son ancienne vie et de toute forme de violence, il a épousé Jackie (rencontrée dans « le projet Bleiberg ») et leur fille, Ann, vient juste d’avoir 6 mois…

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour ce couple anonyme… Jusqu’au jour où une attaque surprise se déchaîne sur ce petit coin de paradis… Un débarquement de forces spéciales, ou plutôt de mercenaires, armés jusqu’aux dents qui en ont manifestement après le couple. Jackie, Jeremy et Ann ne seront sauvés in extremis que par l’intervention délicate (dans le sens « difficile ») d’Eytan Morgenstern, qui a surgi comme un diable de sa boîte…

Laissant Ann aux bons soins d’un agent du Mossad ami d’Eytan, le jeune couple va suivre le colosse dans une nouvelle aventure terriblement dangereuse. Une aventure dont le cœur, ou plutôt, devrais-je dire, la cible est Eytan lui-même. Et, pour le sortir de là, l’aide de Jackie et de Jeremy ne sera sans doute pas de trop, mais insuffisante. Alors, Eytan va battre le rappel de deux autres de ses fidèles, Eli Karman, mentor d’Eytan, et Avi Lafner, médecin dopé au café et amateur d’humour discutable…

Ensemble, ils vont devoir se confronter une fois de plus au Consortium, ce groupe ancestral dont l’objectif est clair : « contrôler l’humanité et guider son évolution », sans oublier un profit maximum pour ce, à commencer par le mystérieux Cypher, qui se cachent derrière cette enseigne vraiment prête à tout… Et ses dernières manigances en date ont de quoi faire frémir…

Des manigances qui visent donc Eytan, dont la personnalité a de quoi effectivement intriguer… Si certains d’entre vous n’ont pas lu « le projet Bleiberg », je n’en dis pas plus, mais les aptitudes de Morgenstern font des envieux, ont donné des idées sordides aux dirigeants du Consortium… Et, sachant que l’agent du Mossad ne se laissera pas faire, ils ont mis en place un autre projet dont le but est de lui trouver une opposition à sa (dé)mesure…

Mais Eytan, qui a appris au centre de quels funestes projets il se trouvait, a décidé de prendre les devants. Sauver Jeremy et Jackie afin de ne pas laisser à ses ennemis de monnaie d’échange, puis, parce que la meilleure défense est souvent l’attaque, repartir sur le sentier de la guerre et aller faire passer l’envie au Consortium de venir lui chercher des noises…

A 5 (6, si je compte Meyer, scientifique israélien en poste à Chicago qui joue un rôle aussi capital que discret auprès d’Eytan), ils vont donc défier un complexe militaro-industriel suréquipé. Même pas peur, même pas mal, comme si l’amitié qui unissait ces hommes et cette femme était le plus efficace des boucliers… A moins que ce ne soit la certitude de ne jamais être tranquille s’ils ne calmaient pas les ardeurs des alliés du Consortium…

Quant à Eytan, qui se serait sans doute volontiers passé d’impliquer dans cette affaire au combien personnelle, ses meilleurs amis, lui qui en comptent déjà si peu, il a plusieurs raisons d’agir ainsi. D’abord, seul, même avec ses capacités incroyables, il n’arriverait à rien. Ensuite, ces amis sont en danger et, plus près ils seront de lui, mieux pense-t-il pouvoir les défendre… Enfin, et ce n’est pas la moindre de ses motivations, il ne veut absolument pas revivre ce qu’il a traversé dans sa jeunesse.

C’est l’autre partie du roman, une sorte de fil rouge… Dans « Bleiberg », on avait découvert comment Eytan était devenu Morgenstern, si je puis dire, comment il avait été créé (ah, ben oui, ça se mérite, de comprendre un billet, lisez « le projet Bleiberg » et « le projet Shiro », et puis c’est tout !), mais on ne s’y était pas attardé…

Dans « le projet Morgenstern », David S. Khara choisit de nous raconter, en contrepoint du thriller contemporain et sur-vitaminé que j’ai évoqué ci-dessus, tout un pan de la jeunesse d’Eytan Morgenstern… Une jeunesse plus que délicate, dont je vais essayer de vous dire quelques mots, mais pas trop, pour ne pas tout dévoiler…

Bon, si vous avez lu Bleiberg, vous savez d’où vient Eytan, sinon, vous avez compris que ce garçon n’a pas un parcours ordinaire… En 1942, déjà, il a été la cible d’un adversaire redoutable qui voulait sa mort : Reynhard Heydrich en personne, un des dauphins potentiels d’Hitler… Pour arriver à ses fins, Heydrich va envoyer sur les traces de Morgenstern un homme au surnom évocateur : der Jäger, le chasseur…

Il s’agit d’un colonel allemand, pas forcément nazi convaincu, loin d’être un idéologue ou un fanatique antisémite, mais un tueur, un vrai, un homme qui aime les sensations que procurent la chasse à n’importe quel gibier, du moment que la traque s’annonce difficile et l’hallali particulièrement cruelle… Quelqu’un que l’idée de chasser un autre homme ravirait plutôt, surtout après avoir eu droit de la bouche même de Heydrich à un portrait d’Eytan…

Eytan, lui, c’est en Pologne, en 1943, qu’on le retrouve, au milieu de partisans, de Polonais qui ont choisi de défendre leur pays, leurs terres, leur peuple les armes à la main. Il faut dire que le pays a retrouvé son indépendance depuis peu et ces hommes courageux n’entendent pas laisser leurs puissants voisins, nazis d’un côté, soviétique de l’autre, se le partager encore une fois.

Connaissant parfaitement le terrain, ces résistants patriotes ne cessent de harceler l’envahisseur nazi, lui causant des pertes, sabotant les véhicules comme les voies de communication, pillant des stocks d’armes pour les retourner ensuite à l’envoyeur… de façon mortelle… Eytan va par hasard atterrir au milieu d’eux…

Il a déjà alors de quoi impressionner même ces gars endurcis, éveiller leur méfiance… Mais, le garçon va faire rapidement preuve de compétences étonnantes, et dans bien des domaines… Ils vont donc l’adopter, si je puis dire, et il va combattre à leurs côtés… En quelques mois à peine, les résistants vont assister à la métamorphose du garçon, à l’éclosion du Morgenstern tel qu’on le connaît désormais…

Une épreuve du feu qu’Eytan n’oubliera jamais.

Voilà surtout ce que, si longtemps après, Eytan ne veut pas voir se reproduire. Car, de nouveau, c’est à ses amis que l’on pense s’en prendre pour le capturer lui… L’homme a beau rester plus que discret sur ses sentiments, on sent bien que l’amitié est pour lui une valeur étalon, quelque chose qui compte plus que tout le reste. Comme si la fidélité était la chose la plus honorable qui soit.

C’est donc pour sauver sa vie et celles des personnes à qui il tient le plus au monde (même s’il ne les épargne pas, car Jeremy comme Avi ont une fâcheuse tendance à lui taper sur le système, qu’il a susceptible), mais aussi pour boucler la boucle que Morgenstern va se jeter tête en avant dans cette bataille finale. Une boucle qui sera bouclée quand il aura définitivement vaincu ceux qui veulent l’asservir depuis toujours au terme d’une guerre sans pitié…

La phrase de Churchill appliquée à la lettre afin, enfin, après de si longues années, d’acquérir le liberté dont on l’a toujours privée : celle d’être un homme comme les autres, de vivre loin de toutes formes de violences, qu’elles le visent directement ou qu’on l’ait envoyé les combattre… Trouver enfin une paix qui reste pour lui une abstraction et pouvoir se retirer sur son île afin de s’y adonner à la peinture, sa grande passion…

Entre les deux vies d’Eytan racontées dans « le projet Morgenstern », un étonnant parallélisme, mais aussi des différences de taille. La preuve que le colossal Eytan sait tirer les leçons de son passé et que, sous l’impressionnante masse de muscles et une prédisposition innée pour une violence sans chaîne, l’homme cache une grande intelligence, une sensibilité à fleur de peau et une véritable humanité…

Alors, vous allez me dire que j’en ai dit vraiment peu sur la partie contemporaine. Oui, c’est vrai, c’est un choix, je pense qu’allez plus loin serait vous en révéler trop sur la quête de cet étrange « club des 5 », où les qualités de chacun vont jouer à plein pour parvenir au combat final. Mais, rassurez-vous, j’ai encore des choses à vous dire sur ce livre !

D’abord, puisqu’on est dans un thriller d’action mais que le fantastique est un postulat de base, pourquoi ne pas poursuivre dans cette voix ? Au long du récit contemporain, l’imagination débordante de David S. Khara va faire mouche jusqu’au « Deus ex machina » ultime. Le côté techno-thriller du « projet Morgenstern » est, pour moi, une vraie réussite…

Une dimension qui m’a inspiré une idée de thématique, alors que pourtant, à travers la voix de ses personnages, Eytan en tête, l’auteur se défend d’avoir voulu justement faire cela. C’est moche, de mentir ! Explications : Eytan a des capacités physiques exceptionnelles et des aptitudes au combat sous toutes ses formes largement au-dessus, non pas de la moyenne, mais des notes maximales habituelles…

Alors, il serait aisé de franchir le pas et de considérer Eytan comme un super-héros, un égal des X-Men, des 4 Fantastiques (pas à lui tout seul, quand même !) ou, tiens, oui, ça ne lui irait pas mal, ça, de Hellboy (en moins rougeaud). Lui affirme donc le contraire, mais, je l’ai dit plus haut, ses ennemis ont élaboré des troupes de choc (n’insistez pas, vous n’en saurez pas plus) capables de s’opposer à lui, voire d’en venir à bout…

Cela donne une scène de bagarre en plein New York digne d’un comics de chez Marvel. Eytan s’en prend aux poursuivants de Jackie, mal embarquée, mais il tombe sur un os : un adversaire qui, d’un simple coup de pied, réduit un mur en miettes, un autre qui envoie valser Morgenstern comme si le colosse ne pesait pas plus qu’un ballon de plage…

En lisant la scène, je voyais les phylactères et les onomatopées se matérialiser devant mes yeux, les « OUCH », les « BOUUM » et autres « VLAN ». Oui, je m’y croyais vraiment, Super-Kidon contre le consortium et ses soldats mutants ! Bon, après, on abandonne vite le combat à mains nues pour revenir à un armement pas forcément très conventionnel, mais surtout de bien plus gros calibre et là… C’est plus des « TACTACTACTAC », des « BOUUUUUUM », des « CRAAAAC » que j’entendais… Enfin, vous voyez le genre…

Mais, je n’insiste pas, puisque Eytan le dit lui-même, il n’est pas un super-héros. Et bon, je suis sûr qu’il m’adorerait, hein, mais si je peux éviter une mandale de sa part, je me contenterai donc à l’avenir de le considérer comme un héros tout à fait ordinaire, avec, certes, quelques prédispositions naturelles, mais rien de plus, promis, juré !

Redevenons sérieux, parce que, même si la trilogie de David S. Khara est d’abord un divertissement, son cadre, ses thématiques fortes, les questions qui parfois se posent, soit par le biais des personnages eux-mêmes, soit par l’histoire telle qu’elle est racontée, tout cela est finalement fort sombre, et même, osons le mot, plutôt empreint de pessimisme quant à la manière dont notre douce, gentille, intelligente espèce humaine avance.

Oui, j’ai le sentiment que David S. Khara se pose sérieusement la question de la foi qu’on peut mettre en l’homme… Le Consortium, par exemple, n’est pas le fruit d’un milliardaire fou de ce début de siècle, non, c’est une entité très ancienne, qui a traversé les temps et connu, provoqué ou profité de toutes les erreurs humaines et des vicissitudes pas toujours glorieuses de l’Histoire.

Et, au fil des siècles, puisque c’est bien avec cette échelle de temps qu’il faut évoluer, il s’est toujours trouvé quelqu’un pour reprendre le flambeau du Consortium, avec les mêmes objectifs, les mêmes méthodes, les mêmes agissements condamnables… Mais surtout un effrayant pragmatisme. Je ne peux pas en dire trop, mais une des sociétés qui joue un rôle majeur dans « le projet Morgenstern » s’est trouvé un créneau rêvé de développement, en tout cas en façade, en jouant sur quelque chose de franchement inattendu, puisqu’il s’agit de ce qui sera très probablement une des maladies du XXIème siècle dans nos pays riches et industrialisés…

A partir de là, la stratégie, soutenue par le Consortium, est imparable, d’une redoutable efficacité économique, sans rien d’illégal ou d’immoral, juste en spéculant sur LE truc qui va faire des ravages, mais sans le provoquer… Rien d’illégal ou d’amoral, sans doute, mais avec une sacrée dose de cynisme et surtout, aucune ambition d’améliorer le sort du plus grand nombre ou d’agir pour l’intérêt général… Contrôler l’humanité et guider son évolution… Effrayante devise…

On voit ce pessimisme aussi chez Eytan, un pessimisme qui m’avait déjà frappé à la lecture des deux premiers volets. Il y a une certaine logique à cela : imaginez que vous n’ayez pas choisi d’être ce que vous êtes devenu, que vous subissiez, et depuis longtemps, très longtemps, une espèce de programmation qui fait de vous un être part… Ca vous inciterait à voir la vie en rose, vous ?

Comme je l’ai dit plus haut, Eytan aspire vraiment à changer de vie, à ne plus être ce personnage belliqueux et destructeur, cet assassin sans état d’âme qu’on a fait de lui. Lorsqu’il est sur le terrain, il agit selon cette conscience, jamais un moment de doute au moment de tuer, jamais un regret ensuite… A partir du moment où ce sont des ennemis, la punition est méritée, estime-t-il…

Mais, Eytan n’est pas qu’une brute. Non, pardon, je rectifie, Eytan n’est pas une brute. La brute, c’est ce qu’on a fait germer en lui, loin de toutes autres prédispositions innées qu’il aurait pu avoir et qui auraient pu être détectées au cours d’une enfance normale. Ce n’est pas qu’un numéro (302), il veut être un être libre !

Or, autour de lui, il n’a côtoyé que violence, soif de pouvoir, ambition, machiavélisme, horreur, rien du creuset dans lequel un être humain doit se former… Pourtant, l’humanité, il l’a en lui, je le redis haut et fort, bien plus que tous ceux qui rêvent de le tuer, de le manipuler, de le disséquer, peut-être, bien plus que ceux qui l’ont engendré, programmé, traqué, bien plus que ceux que Eytan a lui-même longtemps poursuivis et arrêtés (ou tués) à travers le monde.

Non, Eytan Morgenstern n’est pas un Frankenstein moderne, car il est doué d’une conscience en état de fonctionnement et, même s’il ne relève pas tout à fait de la même catégorie humaine que vous et moi, ce n’est certainement pas lui le personnage le plus monstrueux qu’on puisse rencontrer ici-bas. Eytan Morgenstern est au contraire une victime de cette monstruosité, et c’est bien cela qui ne le pousse pas à un optimisme débordant…

Quant à la fin du roman, j’ai du mal à y voir une sortie pleine d’optimisme… Non, j’ai plutôt ressenti un côté : « voilà, je me mets hors-jeu, continuez si vous voulez à tout détruire autour de vous, à commencer par l’humain, moi, cela ne me concerne plus ». Morgenstern n’apporte pas de solutions aux problèmes généraux, il a simplement résolu les siens, ce qui est déjà énorme, eu égard à la taille des dits problèmes…

Refermons la page philosophique pour finir ce billet sur la construction du roman. J’ai évoqué les deux histoires principales qui s’entrecroisent d’un bout à l’autre du roman, mais « le projet Morgenstern » est sans cesse en mouvement, dans l’espace et dans le temps. Ainsi, j’ai évoqué le New Jersey et New York, de nos jours, mais il y aura Washington, Chicago, Tel Aviv, Londres, toujours pour l’époque contemporaine. Dans le passé, la Pologne, mais aussi le Brésil, et pas pour des vacances ensoleillées, croyez-moi… sans oublier un saut durant la guerre en Irak, en 2003.

Le tout, sur un rythme d’enfer, avec des scènes de bagarres et de combats impressionnantes, des stratégies parfois très élaborées, d’autres méthodes, disons, plus… expéditives… Un feu d’artifices en bouquet final des premières aux dernières pages. Ca défouraille dans tous les coins, pas toujours avec le plus grand discernement, mais aussi, quelquefois, avec la précision d’un sniper.

Enfin, je serais injuste, après avoir bien plombé l’ambiance quelques paragraphes plus haut, si je ne signalais pas la bonne dose d’humour présente dans le livre. Oh, elle n’est pas due qu’aux deux boute-en-train de services que sont Jeremy et Avi, mais ils y contribuent assez largement. Mention spéciale à la première apparition d’Avi, remarquablement amené pour créer la tension, qui n’existe en fait pas du tout à ce moment-là…

Sans oublier les clins d’œil, désormais rituels, faits par l’auteur à ses petits camarades. D’abord à la librairie Critic, transférée de Rennes au New Jersey. Et puis, Thomas Geha et Lionel Davoust qui ont droit chacun à leur dédicace personnelle, gentiment moqueuse. En particulier celle faite à Lionel, qui est particulièrement gratinée…

Oui, j’ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec « le projet Morgenstern », comme ça avait déjà été le cas avec les deux premiers tomes. Mais, je crois que j’ai une petite préférence pour celui-là. Pas parce que c’est la fin du cycle, mais parce qu’on y découvre Eytan sous des facettes différentes. Il en devient particulièrement émouvant, malgré sa stature et la force brute qui se dégage de lui.

Eytan, et je ne crois pas être le seul à penser cela, si j’en crois les commentaires que j’ai pu lire depuis la sortie au printemps dernier de ce troisième volet de la trilogie, est typiquement le genre de personnage qui marque durablement l’esprit des lecteurs. On s’y attache et on ressort les mouchoirs et le « snif ! » initial pour dire qu’il va nous manquer, Eytan…


Et son cœur en or, 24 Khara (même pas honte !)…


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