Attention, voilà une histoire vraie écrite sous forme de
roman, une biographie romanesque, pour employer un terme que Geneviève Chauveau
avait recommandé d’utiliser lors d’un café littéraire aux Imaginales, il y a 3
ans, je crois. Autrement dit, voici la vie d’un homme ayant réellement vécue,
mais racontée non pas de façon formelle, comme les biographies, genre au
combien respectable bien que parfois austère, mais avec les techniques
narratives du roman. Et ce personnage, tenez-vous bien, c’est sans doute le
plus grand génie du XXème siècle : William Sidis. Pardon ? Ca ne vous
dit rien, William Sidis ? Eh oui, c’est justement tout l’intérêt du second
roman publié en France de l’écrivain danois Morten Brask : nous faire
découvrir cet incroyable personnage, à la destinée météorique, qui aurait pu,
en d’autres circonstances, dépasser Einstein en termes d’aura et de popularité…
Découvrons ensemble une partie de « la vie parfaite de William
Sidis » (c’est le titre de ce livre publié en grand format aux Presses de la
Cité), où l’on découvre qu’être un génie n’est pas facile tous les jours…
William Sidis naît le 1e avril 1898 dans une
famille d’immigrés juifs ukrainiens. Sa mère, Sarah, et son père, Boris, se
sont rencontrés aux Etats-Unis, après avoir quitté leur pays natal. Elle a fui
les pogroms, qui ont décimé sa famille, il a connu les terribles prisons du
tsar pour avoir fomenté la révolte en apprenant à lire à des paysans…
Arrivés en Amérique, il s’est affirmé comme un professeur
de grand talent dans le domaine de l’étude des psychopathologies. Elle a passé
les examens lui permettant de devenir médecin, et haut la main en plus. C’est
donc dans un foyer de classe moyenne supérieure que naît le petit William. Et,
rapidement, il va changer leur vie…
Rapidement, l’enfant manifeste des dons précoces pour la
lecture (il lit le New York Times à
18 mois…), les langues, y compris les langues mortes (à 3 ans, il maîtrise le
latin et le grec, qu’il a appris seul…), l’écriture (à 8 ans, il a déjà rédigé
plusieurs ouvrages, dans différents domaines allant de la grammaire à
l’astronomie, sans oublier cette langue, le Vendergood,
qu’il a inventée de A à Z…)…
Disposant d’une incroyable capacité de lecture et d’une
mémoire photographique illimitée, lui permettant de retenir chacune de ses
lectures en intégralité, à la virgule près. Mais, l’enfant n’est pas juste un
singe savant capable de réciter des horaires de train, des passages de la Bible
ou de faire des prouesses en calcul mental ou d’aider son père à réviser un
examen d’anatomie après une unique lecture du fameux Gray’s anatomy…
Non, William Sidis est aussi capable de penser,
d’élaborer des théories de très haut niveau intellectuel, bien loin des pensées
habituelles des enfants de son âge. Cela lui vaut de sauter des classes à pas
de géant, comme si son cerveau avait chaussé les Bottes de Sept Lieues. Il
devient le plus jeune lycéen de l’histoire des Etats-Unis, puis le plus jeune
étudiant à entrer à Harvard, enfin, plus fort encore, le plus jeune
conférencier de l’histoire de la vénérable institution.
A 11 ans, et c’est
ainsi que débute le roman de Morten Brask, il monte à la tribune du prestigieux
Conant Hall, devant un aréopage de professeurs et une assemblée de journalistes
avides de photographier et d’interviewer ce phénomène. Impressionné, intimidé,
William entre enfin dans le vif du sujet et la magie opère…
Le voilà qui parle à tous ces gens si savants et les
captive, les surprend, avec une conférence sur… « la quatrième
dimension ». Euh, pas le feuilleton fantastique, hein ! Mais une
abstraction mathématique qui, à l’époque, reste en friche, seul le jeune Albert
Einstein l’ayant évoquée dans sa thèse sur la relativité, quelques années plus
tôt…
Oh, William Sidis l’ignore, certes, mais sa vision de la
question diffère sensiblement de celle d’Einstein, puisqu’il s’agit avant tout
de géométrie dans l’espace, ajouter une quatrième dimension aux trois autres,
définies sous l’Antiquité par Euclide : longueur, largeur, profondeur. Et
lorsqu’on lui pose la question piège, il lui faut… à peine quelques minutes
pour la désamorcer !
Oui, William Sidis est un phénomène, un génie en herbe,
mais William Sidis n’est pas heureux. Ni en famille, ni en cours. Commençons
par la partie étudiante du problème : à quelque niveau que ce soit,
William s’ennuie en cours. A chaque fois, il a plusieurs longueurs d’avance sur
ses camarades, pourtant plus âgés (à Harvard, certains ont deux fois son
âge !), il intervient de façon intempestive pour répondre aux questions ou
corriger ses professeurs…
Quant à la relation avec les autres élèves et étudiants,
elle est forcément compliquée : William est peu expansif, introverti,
même, en décalage complet avec des jeunes gens qui n’ont pas comme unique
priorité d’apprendre à peu près tout ce qui se présente à lui et peut nourrir
une insatiable curiosité… Et comme il est le plus jeune, il finit toujours par
être le souffre-douleur.
En fait, de toute sa scolarité, et même par la suite, il
n’aura qu’un seul ami, un autre étudiant de Harvard plus âgé que lui forcément,
Nathaniel Sharfman. Qui se ressemble, s’assemble, en fait. Comme William, Nat
n’est pas à sa place à Harvard, lui aussi s’ennuie et cela se ressent sur son
travail et son comportement. Il va jouer un rôle important dans la vie de
William, jusqu’aux derniers instants, en étant tout le contraire de Sidis, le
revers de sa médaille, en quelque sorte.
Côté famille, je dois dire que je suis assez dubitatif…
On a un père entièrement absorbé par son boulot, certes important, qui touche à
la recherche sur des maladies graves du comportement, mais j’ai eu la sensation
qu’il abordait la paternité de la même façon qu’il travaille sur ses patients.
Ca manque cruellement de sentiment et on se demande si Billy n’est pas qu’un
simple cobaye sur lequel il expérimente ses théories avancées sur l’éducation…
Pour Boris et Sarah, William n’est ni un génie, ni un
prodige, ni un surdoué. Non, juste un enfant élevé différemment des autres,
selon des préceptes pédagogiques particuliers. Dès la naissance, on fait tout pour
stimuler l’intelligence et la curiosité de l’enfant. Cela passe par une
attention de tous les instants pour analyser ce qui se déroule autour de lui et
en tirer des conclusions logiques. On a donc un enfant qui maîtrise
parfaitement ce qu’il décide d’apprendre.
Pour Boris, William n’a rien de plus que les autres
enfants, simplement, il a appris à optimiser dès ses premières années son
activité mentale innée pour en tirer la quintessence. La voilà, la différence
avec la grande majorité des enfants passés, présents et à venir : sans
aucune prédisposition particulière au départ, il a acquis les méthodes pouvant
lui permettre de réaliser tout ce que j’ai écrit plus haut (et pas seulement)…
Quant au jeu, s’il ne sert pas ce projet pédagogique en
stimulant la curiosité et en permettant d’apprendre quelque chose de plus, il
est inutile, une vraie perte de temps. Pas question que Billy s’abaisse à
pratiquer quelque jeu de ballon que ce soit, ce serait indigne de lui et de l’éducation
parfaite qu’il a reçue…
Une éducation en tous points remarquables, qui n’est sans
doute pas pour rien dans ce qu’est devenu Billy. En revanche, une éducation
catastrophique en matière de socialisation… Intellectuellement, William Sidis
est donc paré pour n’importe quelle joute, mathématique, astrophysique ou même
juridique, mais il est totalement désarmé pour affronter la vie quotidienne.
Dramatiquement désarmé…
Quant à Sarah, c’est une femme frustrée… Je l’ai dit, à
son arrivée aux Etats-Unis, elle s’est décarcassée pour rattraper son décalage
en termes d’études avec le cursus local et obtenir ses diplômes de médecine.
Mais, à la naissance de William, elle a sacrifié sa carrière pour s’occuper de
son bébé et permettre à Boris de poursuivre sa brillante carrière de chercheur.
Du coup, on la sent frustrée et cette frustration ne va aller qu’en empirant…
On ne peut pas dire que Sarah soit l’archétype de la mère
tendre et aimante… Dès les premiers mois de Billy, on la sent agacée, sans
savoir si c’est le comportement de l’enfant ou l’attitude de son mari en
perpétuelle expérimentation qui produit cet effet. Mais, lorsque Billy va
grandir, plus de doute, désormais, c’est bien son fils qui, par tous ses
comportements la pousse à bout.
Sarah devient de plus en plus irascible, jamais on ne la
voit se comporter comme une mère, sinon, comme une mère autoritaire, abusive et
dure comme le diamant. Entre Sarah et Billy, le fossé ne cessera de se creuser
au fil des années, jusqu’à la rupture inévitable. On se dit que la complicité
entre le fils et son père serait meilleure, mais Boris vit dans d’autres
sphères et on sait qui porte la culotte dans le ménage… La rupture sera
consommée aussi avec le père parce qu’il laisse Sarah agir à sa guise…
Inutile, je pense, de poursuivre cette description d’une
famille pas franchement idéale… Elle sera la cause première du destin avorté de
William Sidis. Elle va surtout pousser le jeune Billy, très tôt, à chercher
comment s’émanciper de cette tutelle écrasante. C’est bien sûr en appliquant la
méthode paternelle qu’il va trouver le moyen de se démarquer, de voler de ses
propres ailes hors de ce nid familial étouffant.
En clair, en observant ce qui se passe autour de lui puis
en cherchant une réponse logique à apporter au problème dans les livres. Ce
qu’il voit, et ce qui le révolte, c’est la pauvreté, la misère, qui contraste
tant avec les relations de ses parents, en particulier de Sarah, tous de
richissimes membres de la plus haute société new yorkaise…
La réponse logique, il la trouvera dans un livre… Lequel ?
Ah, ah, je ne vais pas vous le dire, juste un indice : c’est le genre de
livre qui tomberait de nos mains, à vous et moi, tandis que Billy l’a avalé en
une voire deux journées de lecture, synthétisé et assimilé… Cette lecture va
avoir deux conséquences fondamentales dans la vie de William Sidis :
la première, l’abandon des matières scientifiques pour se consacrer au
droit ; la seconde, un engagement dans la société qui va lui attirer bien
des ennuis…
Je ne vais pas entrer plus dans les détails, car, même si
« la vie parfaite de William Sidis » n’est pas un thriller, ni même
un polar ou un roman noir, la méthode narrative employée par Morten Brask a
pour but de ménager des effets. Le romancier n’a pas choisi de raconter cette
vie étonnante, hors du commun, de façon linéaire et chronologique, il alterne
sans arrêt les différentes époques de la vie de William pour la dessiner comme
un puzzle qu’on reconstituera au final.
Certaines années reviennent plus régulièrement que les
autres. Une en particulier est un peu le fil conducteur du livre. Un élément
qui, même si ce n’est pas forcément ce qu’on attend d’une biographie romanesque
crée un suspense. Cette année, je peux la citer, c’est 1944. On le sait dès la
première page du livre, dans une note de l’auteur, que c’est l’année de la mort
de William Sidis.
On sait donc qu’on assiste aux derniers mois, dernières
semaines, derniers jours, comment savoir, de la vie du génie. Et ce qu’on
découvre, c’est une vie qui n’a absolument rien à voir avec celle d’un génie
mondialement connu et reconnu. Pire, c’est une vie sous le signe d’une
autodestruction, pas par la drogue ou l’alcool, non, par la destruction
minutieuse et permanente de sa propre personnalité dans le regard des autres.
Comme s’il voulait disparaître en tant que William Sidis, le plus grand génie
du XXème siècle et devenir anonyme, totalement anonyme…
Là encore, je ne vous dis rien de plus sur cette partie,
riche en événements, à laquelle sont liés Nathaniel Sharfman, présent presque
tout du long, et Sarah Sidis, brièvement. Mais tout cela a quelque chose de
terriblement pathétique, comme si William Sidis avait vécu sa vie en accéléré,
jusqu’à mourir à 46 ans, bien avant l’âge… Une chandelle brûlée par les deux
bouts, dont il ne reste plus rien.
Le plus fascinant, avec William Sidis, c’est que sa vie
de génie, si je puis dire, en tout cas la période au cours de laquelle il sera
le plus productif et le plus remarquable dans toutes ses recherches, c’est son
enfance et le début de son adolescence. Ensuite, il va virer de cap à 180
degrés pour ne plus se consacrer qu’à des activités ou des écrits futiles ou
loin de révolutionner la science moderne.
Fini, le successeur d’Euclide, fini, le concurrent
d’Einstein, fini, le prodige jamais vu auparavant, fini, le garçon le plus
remarquable de l’Amérique (titre de journal cité dans le roman et que j’ai
repris comme titre pour ce billet). Adulte, William Sidis va tout faire pour
effacer ce douloureux pedigree et se consacrer à ce qui est essentiel à ses
yeux : la lutte politique. Puis, ensuite, à vivre…
Je ne dis même pas survivre, parce que c’est autre chose.
Quant à la vie parfaite qu’on retrouve dans le titre du roman, l’expression
vient d’une question que lui pose Nat et de la réponse de Willy, que j’ai
comprise ainsi, en substance : la vie parfaite, c’est celle qu’on se
choisit… Que Boris Sidis le veuille ou non, il y a quelque chose d’un singe savant
dans l’enfance vécue par Billy. Oh, ce n’est pas un jugement que je porte, mais
plutôt la vision qu’en a eu Billy.
Le paradoxe de cette histoire, c’est que lorsque Billy,
qui a connu les plus grands honneurs, auraient pu entrer dans la postérité par
ses découvertes, son intelligence extraordinaire, ses intuitions incroyables, a
enfin pu choisir sa vie, il a donc décidé de vivre la vie la plus normale et
monotone possible… Sa seule « excentricité », si je puis dire, sa
collection de billets de tram, entamée enfant et qui reste sans doute la
dernière trace de ce passé renié.
Si l’on écoute Boris et Sarah Sidis, William est un
enfant tout ce qu’il y a de plus normal… Est-ce une manière de s’aveugler, de
la part de parents, persuadés de l’efficacité et du bien-fondé de leur méthode
éducative ? Possible. Pourtant, je dois dire que j’ai du mal à oublier
l’hypothèse du génie, tant certaines aptitudes de Billy paraissent difficiles à
acquérir…
Que nous ne sachions pas utiliser toutes les
potentialités du formidable outil qu’est notre cerveau, c’est une certitude et
une évidence. Que certains d’entre nous parviennent mieux que d’autres à
exploiter certaines de ces potentialités, c’est tout aussi certain. Mais qu’une
technique pédagogique quelle qu’elle soit parvienne à décadenasser nos blocages
pour offrir un accès illimité à ces aptitudes, j’ai du mal… Je ne suis même pas
certain qu’on puisse répondre à cela aujourd’hui, un siècle après William
Sidis…
Mais, on est aussi dans une époque où l’hypothèse que je
vais poser n’aurait trouvé aucun écho… Honnêtement, je me suis sérieusement
demandé si William Sidis n’était pas un autiste ou un malade atteint d’Asperger…
Son obsession pour les nombres, pour les odeurs, également, certains accès
dépressifs, les manies, les lubies, les capacités extraordinaires, du genre de
celles que beaucoup d’entre nous ont découvert dans le film « Rain
Man »… Tout ça pose question…
Sans doute ne saura-t-on jamais si William Sidis
souffrait d’une telle maladie ou pas. J’avais lu il y a quelques années qu’on
pensait que le musicien hongrois Bela Bartok souffrait probablement d’un
syndrome d’Asperger. Conclusion (posée au conditionnel et invérifiable) d’une
étude menée sur son comportement, son caractère, sa manière de composer, etc.
Je serais très curieux de savoir ce qu’une telle étude donnerait à propos de
William Sidis.
Enfin, pour terminer ce billet, je dois dire que j’ai été
très agacé, mis hors de moi, même, devant le comportement des parents de
William Sidis. Des gens intelligents, ouverts, et pourtant incapables de donner
de l’amour à leur enfant. Oui, je parle de ma vision du livre, attention, j’en
suis certain, si aujourd’hui, on a oublié William Sidis et si le génie en herbe
a fané et disparu des écrans radars, c’est probablement parce qu’il n’a pas été
assez aimé, ou ne s’est pas senti assez aimé par ceux qui lui ont donné la vie.
Pour Boris, William avait un destin, il l’a poussé dans
cet engrenage qui a effrayé l’enfant. Sa réaction devant les journalistes, en
particulier son refus d’être pris en photo, mais aussi son caractère timide,
presque peureux, lorsqu’on s’agite autour de lui a sans doute également
conditionné William dans sa quête d’anonymat.
Je ne veux pas galvauder certains mots lourds de sens,
mais il y a, pour moi, une forme de maltraitance dans l’enfance de William
Sidis. Pas de violences physiques, ni même de volonté de faire du mal
psychologiquement. Non, c’est surtout une méconnaissance du rôle de parent. En
fait, ce n’est pas Billy qui aurait dû faire l’objet d’une méthode éducative
dernier cri, mais bien Boris, surtout Boris. Quant à Sarah, c’est surtout son
instinct maternel, dont je doute. Peut-être en raison de ce qu’elle a connu
dans son pays natal. Mais, là encore, je ne crois pas que ce soit quelque chose
qui s’apprenne, hélas…
Lorsqu’on finit le roman de Morten Brask (ah oui, il y a
deux ou trois passages un peu pointus, je le signale, même si cela n’entrave en
rien la lecture), on sort avec un incroyable sentiment de gâchis. Evidemment,
on se demande ce que ce garçon qui ne payait pas de mine, aurait pu découvrir,
à l’origine de quelle incroyable révolution il aurait pu être…
Et puis, on se dit qu’on agit comme ses parents, comme
les professeurs d’Harvard, comme tous ceux qu’il rencontrera jusqu’à sa mort et
qui le renvoient à ce passé qu’il traîne comme un boulet enchaîné à la cheville
d’un bagnard… Alors, on réagit et on pense surtout à l’existence de ce garçon
qui aurait pu être bien différente, si toutes les fées s’étaient penchées sur
son berceau, et pas seulement quelques-unes…
Oui, on pense à la vie parfaite qu’aurait dû être la vie
de William Sidis.
Ce livre a l'air intéressant! Il doit être très éprouvant.
RépondreSupprimerEprouvant, je ne dirais pas ça. Mais plein d'interrogations, c'est certain... Ca garçon a tout cessé sur le plan scientifique à l'âge où la plupart commence, et vu ses capacités, on se demandent surtout ce qui serait advenu sans cette décision, cette rébellion, de faire tout autre chose.
RépondreSupprimerFrustrant, plus qu'éprouvant, car si la conduite des parents est odieuse, je crois qu'ils n'ont jamais compris quel mal ils lui faisaient. La fin, d'ailleurs, est poignante...
Mais, on a là un destin hors du commun, c'est d'abord cela qu'il faut retenir. Ca me paraît plus constructif que de lire le livre de, disons, Nabilla ;-)
Bonjour, avez-vous des informations concernant l'éducation de William Sidis ?
RépondreSupprimerDes cours que son père lui faisait, par exemple, ou des exercices.
Désolé, je ne peux parler que du contenu du roman ^^
SupprimerIl doit exister des biographies, mais de mémoire, il me semble que Sidis est en grande partie autodidacte, car doté de capacités exceptionnelles.