Le microcosme littéraire français a ceci de désagréable
qu’il continue à ériger des cloisons entre des genres qui seraient nobles et
d’autres, qui ne mériteraient qu’une attention distraite (vous avez vu comme je
manie bien l’euphémisme ?). Au-delà de toute polémique à ce sujet, il est
bon de souligner, encore et encore, ce que ces cloisons ont, de nos jours,
d’hypocrite. Car ces parois, artificielles, sont également particulièrement
poreuses. Fin de ce laïus et preuve de ce que j’avance, avec une romancière
déjà saluée sur ce blog : Carole Martinez. J’avais dit tout le bien que
j’avais pensé de son second roman, « Du Domaine des Murmures », il
était temps de lire son premier livre, dont j’ai entendu et lu le plus grand
bien : « le cœur cousu », disponible en poche chez Folio. Un
roman de littérature générale dans lequel le fantastique et le merveilleux font
parfaitement bon ménage pour nous offrir une saga familiale étonnante et
émouvante.
Soledad est le sixième et dernier enfant d’une certaine
Frasquita Carasco. Alors qu’elle vieillit, elle ressent le besoin de coucher
sur le papier l’histoire de cette mère extraordinaire et de sa fratrie hors du
commun. Une fratrie dont elle s’est toujours sentie un peu exclue :
dernière-née, sans doute pas du même père que les cinq autres, différente à
plus d’un titre, en tout cas, c’est ce qu’elle croit, et surtout, n’ayant connu
qu’une toute petite partie de ces histoires.
Oui, elle veut rendre hommage à une mère extraordinaire
mais qui, estime-t-elle encore, ne l’a pas aimée. Alors, profitant des talents
de conteuse de sa sœur aînée, elle veut inscrire sur le papier la vie de
Frasquita, pleine d’aventures et d’événements extraordinaire, ainsi que celle
de ses cinq autres enfants (4 sœurs et un frère)…
Une vie qui s’est déroulée dans le sud de l’Espagne, si
pauvre et si aride, à une date non spécifiée (même si certains éléments
laissent penser qu’on est au tournant des XIXème et XXème siècle). Une vie qui
aurait pu être tout à fait classique, une vie de soumission à un homme, sans
véritable liberté, travaillant au foyer ou dans l’oliveraie voisine…
Mais voilà, Frasquita n’appartient pas à une famille
ordinaire… De génération en génération, chaque fille de cette famille se voit
remettre, le soir de ses premières règles, une boîte. Cette remise solennelle
s’accompagne d’un enseignement qui se déroule invariablement pendant la semaine
sainte, composé de prières ou d’incantations, dont ces femmes pourraient un
jour avoir besoin.
Lorsque Frasquita a reçu la boîte des mains de sa propre
mère et que des voix lui ont enseigné ce qu’elle devait savoir, elle a patienté
9 mois avant d’avoir le droit d’ouvrir l’objet… Une patience mise à rude
épreuve par une mère à la curiosité maladive, presque folle, qui va obliger la
fillette à cacher la boîte dans un endroit sûr, ce qui n’empêchera pas sa
génitrice, bientôt suivie par tout le village, de creuser partout, au risque de
faire perdre à Frasquita le don qui lui revient.
Car, cette boîte, c’est ça : l’affirmation d’un don
inné que chaque femme de cette famille développera ensuite avec l’aide de son
mystérieux enseignement et du contenu de la boîte. Pour Frasquita, qui s’est
très tôt découvert un talent de couturière, ce sera logiquement une boîte
pleine de bobines de fils aux couleurs plus chatoyantes les unes que les
autres, et tous les instruments parfaits pour devenir une couturière hors pair.
Un talent qui, peu à peu, va dépasser l’entendement. Ce
que Frasquita est capable de faire avec quelques chutes de tissu, du fil et des
aiguilles est absolument sidérant. D’un alchimiste, on dirait qu’il a trouvé
comment changer le plomb en or. Mais, de Frasquita, on ne peut dire qu’une
chose : elle embellit tout ce qu’elle coud, jusqu’à en faire le summum du
beau…
Le meilleur exemple de ce talent incroyable sera sa robe
de mariée, élaborée longuement, au point de laisser tout le monde pantois.
Mais, une telle beauté peut aussi faire rejaillir chez les autres la pire
laideur… Subissant la jalousie, les rumeurs peu amènes, Frasquita va connaître des
noces tumultueuses, avec José, le charron du village, un homme taciturne et
seulement concentré sur les roues qu’il fabrique à longueur de journée…
Un mariage sans histoire… Ou presque. José et Frasquita
vont donc avoir 5 enfants, Anita, Angela, Pedro, Martirio et Clara. A chaque
naissance, José accusera le coup de façon… surprenante, tandis que chaque
enfant montrera vite des dispositions étonnantes pour différentes activités,
artistiques, la plupart du temps, ou sociales… Des dons que la boîte renforcera
lorsque chaque fille atteindra sa puberté.
Mais, lorsque le charron s’entiche d’un coq né d’un œuf à
la coquille aussi rouge que les cheveux de son fils, un coq extraordinaire, lui
aussi, au caractère bien trempé et belliqueux, la vie des Carasco va basculer.
Persuadé que ce coq sera le plus grand champion de son époque, José va miser
sur lui à peu près tout ce qu’il a. Sûr de son fait, il ne va pas se méfier
d’un coq aux apparences miteuses qui va défaire son animal à trois reprises…
A chaque fois, son orgueil va pousser José à jouer des
mises de plus en plus importantes. La dernière sera la plus terrible de
toutes : sa femme, Frasquita, la couturière… Une femme jouée, et perdue…
De cet événement terrible, Frasquita va faire la chance de sa vie. Elle ne
restera pas longtemps avec celui qui l’a gagnée et va découvrir la liberté…
Un mot sur l’heureux gagnant, je ne veux pas en raconter
trop, donc je serai bref, mais il a une importance capitale dans le roman. Cet
homme est le premier que Frasquita va recoudre. Oh, je ne parle pas au sens
médical du terme mais, par la magie (ce mot est-il adéquat ? Je l’ignore…)
de ses aiguilles, elle a su réparer un accroc à son costume et, dans le même
temps à son âme. Lui ouvrant ainsi de nouvelles perspectives qu’il n’aurait
jamais pu atteindre sans elle.
En la gagnant, l’homme va, d’une certaine façon, lui
rendre la pareille, en lui offrant la possibilité de briser son carcan social,
de fuir une communauté qui, par les excentricités apparentes des uns et des
autres, avait fini par mettre les Carasco au ban, de découvrir autre chose, en
voyageant, en vivant autrement…
Ne croyez pas pour autant que la vie de Frasquita et de
ses 5 enfants sera facile ! Non, la liberté nécessite un rude
apprentissage et doit surtout composer avec les autres… Lancée sur les routes,
la famille, amputée de son chef, va connaître une foultitude d’aventures plus
incroyables les unes que les autres, dans lesquelles les différents dons ne
seront pas inutiles, loin de là.
Mais ils seront aussi confrontés à de nombreux dangers,
ils croiseront des hommes et des femmes de grande valeur qui les enrichiront un
peu plus, ils s’installeront au bout d’une longue errance, de l’autre côté de
la mer où ils se construiront une nouvelle vie, tellement différente de celle
qu’ils avaient connu en Espagne…
Je ne veux pas en dire trop, je m’arrête donc ici pour
l’histoire, mais elle est, croyez-moi, infiniment plus riche que tout ce que je
viens d’en dire. Et pour cause, la majeure partie des chapitres (il y en a plus
d’une soixantaine) est à lui seul une sorte de petit conte, plein de
merveilleux, de fantastique, de magie, appelez ça comme vous voudrez, et tous
ces contes sont reliés par un fil conducteur, terme qui n’a jamais été aussi
juste, pour le coup, pour donner ce patchwork qu’est « le cœur cousu ».
Le fil est en effet, et cette fois, je parle au sens
propre, l’outil qui va engendrer toute cette histoire, dont on ne doit surtout
pas se demander si elle est vraie ou si elle a été embellie par le don d’Anita,
d’une part, et par l’amour jamais assouvi de Soledad pour sa mère. Non, il faut
vivre ce conte, profiter de ce merveilleux, de tout ce qu’il y a d’humain dans
ce roman.
Les nombreuses péripéties qui concernent Frasquita et ses
enfants ont toutes ce grain de folie qui va faire basculer les choses parfois
les plus dramatiques en des moments particuliers, forts, beaux… Le personnage
de Frasquita, si discrète et pourtant si pleine de feu, de force, de volonté,
est fascinant, envoûtant.
A chaque instant de sa vie, elle va agir pour le bonheur
des autres, des siens comme de ceux qu’elle côtoie de plus loin. Avec ses
doigts de fée, ses fils de couleurs comme on n’en a jamais vu, ses petits
ciseaux ouvragés et ses aiguilles, plantées sur un coussinet qu’elle porte au
poignet, Frasquita est capable de tout raccommoder.
Les objets, bien sûr, qu’elle est capable de recréer
complètement… Comme ces robes incroyables qu’elle est capable de fabriquer à
partir de rien, ou presque. Et surtout, comme ce cœur, qu’on retrouve dans le
titre, ce cœur qu’elle va fabriquer alors qu’elle n’est encore qu’une enfant,
qu’on ne lui a pas remis la boîte.
Elle va, dans son inconscience enfantine, réaliser
quelque chose d’aussi extraordinaire que sacrilège, avec ce cœur en tous points
remarquables, l’objet lui-même, bien sûr, mais aussi la façon dont elle a
réussi à le coudre là où il n’y avait rien pour cela. Déjà, comme si ce cœur traçait
sa destinée future, elle fait preuve d’une liberté incroyable, là où la
société, la religion, la superstition s’allient pour entraver toute initiative
allant dans le sens d’une plus grande liberté…
Mais, ce cœur cousu, il a aussi un autre sens, pour moi.
A chaque naissance, Frasquita s’attache à ses enfants comme si elle les cousait
à elle par le cœur, par l’attachement fusionnel qu’elle va leur consacrer et
qu’ils lui rendront sans limite… Un attachement qui se découdra lorsque
Frasquita ira coudre dans un monde qu’on dit meilleur, laissant alors chacun
des enfants vivre sa vie… On les verra alors, au gré de leurs histoires
propres, se détacher les uns des autres, comme un iceberg de la banquise…
La seule qui échappera à ce processus, c’est Soledad, née
trop tard, quand Frasquita sera déjà dans une espèce d’ailleurs, qui
l’empêchera de coudre ce nouvel enfant à son cœur pourtant encore suffisamment
grand pour l’accueillir, je pense. Soledad souffrira toujours de cela, de ce
manque, malgré l’affection immense qu’elle aura pour Frasquita, mais aussi pour
ses sœurs et son frère.
C’est dans cette capacité à coudre les êtres humains ou à
rapiécer ce qui ne va pas chez eux, physiquement comme moralement, dans cette
empathie puissance mille qui s’empare d’elle dès qu’elle tient en main ses
aiguilles et son fil, que réside tout le sel, toute la force du roman de Carole
Martinez.
Que ce soit dans son village natal et ses alentours
qu’une fois sur les routes ou installée sur l’autre rive, à chaque rencontre,
les points dont elle sera l’auteur ne céderont jamais, les liens qu’ils
créeront perdureront malgré tout et les souvenirs de ces événements seront eux
aussi liés à elle à jamais, encore embelli par les talents narratifs d’Anita.
Frasquita, en quelques coups d’aiguille, fait le bien et
le beau autour d’elle, pas seulement pour ses proches, et sans rien attendre en
retour, le plus souvent. C’est sans doute pour cela que la voir victime
d’ingratitude, de méchanceté, de violence, parfois, est choquant et renforce
notre attachement de lecteur (oui, on a du choper deux ou trois points sortis
des pages pour nous y coudre, nous aussi) envers ce personnage pourtant bien
peu causant, mais à l’aura puissante.
Frasquita, comme ses enfants, vont apprendre de ce qu’ils
vont vivre. Oh, cela ne les empêchera pas de commettre des erreurs, l’une comme
les autres, certains de ses enfants sans doute plus qu’elle-même, d’ailleurs.
Mais Frasquita saura corriger le tir, imperturbablement, toujours avec autant
de discrétion. Elle l’avoue elle-même, son premier rapiéçage d’un homme s’est
défait plus vite que prévu. Alors, elle va s’appliquer, la suivante, pour que
rien ne puisse rompre ses coutures…
Un travail d’une telle qualité mais qui passe bien
souvent inaperçu au milieu des reproches qu’on pourra lui faire… Et elle aura
surtout une révélation terrible, celle qui va plonger la famille dans une
errance interminable, au point de les mettre tous en danger : lorsque
c’est la mort qui découd ses points, alors, là, même son don ne peut
raccommoder les choses.
Evidemment, je serai un bel idiot si je ne disais pas
aussi que « le cœur cousu » est un formidable hommage à la femme, aux
femmes, car, elles sont toutes différentes. Même les rôles féminins secondaires
sont des femmes fortes, comme Maria, la sage-femme, Blanca, la sorcière qu’on
vient voir quand on ne veut pas recourir aux services de Maria, Lucia, la
prostituée, Nour, la vieille arabe qui va remettre le pied de Frasquita à l’étrier
et faire revenir à la vie le spectre qu’elle était devenue…
Toutes ces femmes aussi ont des dons, à leur façon, sans
forcément avoir ouvert de boîte à la puberté ou appris des incantations pendant
la semaine sainte. Chaque femme est forte, dans ce livre, surtout lorsqu’elle
gagne sa liberté, lorsqu’elle parvient à s’affranchir des normes étroites qui
l’emprisonne. Et chacune ira au bout de sa destinée avec détermination et en
transmettant son savoir…
Pourtant, il leur faudra savoir déjouer pas mal d’embûches,
comme on le verra avec les filles de Frasquita après que le lien avec elle sera
rompu. Leurs existences ne seront pas forcément roses, il leur faudra patience,
bonté, intelligence pour tracer leur vie propre, en fonction de leurs dons et
trouver, si tant est que cela soit possible, le bonheur.
C’est donc aussi un roman sur la transmission. Au sein de
la famille à laquelle appartiennent Frasquita et ses enfants, cette
transmission se fait depuis la nuit des temps, par le truchement de la fameuse boîte,
remise à chaque femme. Dans le contexte du conte, comment ne pas y voir une
allégorie de la maternité ? A chacune de ses filles, Frasquita va remettre
le don qui lui convient. Même à Soledad, bien qu’elle l’ignore encore au moment
où elle rédige son récit.
Et puisqu’on parle de transmission, je ne peux m’empêcher
d’y glisser un mot sur Carole Martinez. Car, tous ces personnages, ceux qu’on
accompagne tout au long du livre, comme ceux que l’on croise plus ou moins
longtemps, c’est elle qui les a animés. Elle leur a transmis sa douceur, sa
poésie, son imaginaire, sa folie, aussi…
Elle nous offre une galerie de portraits incroyables, où
même les méchants, comme Heredia, le dur propriétaire de l’oliveraie du village
natal de Frasquita ou comme Eugenio, l’ogre, ont des côtés émouvants. Chacun
d’entre eux, au contact de la couturière, connaîtra des moments forts de son
existence, même si tous ne le lui rendront pas forcément…
Et puis, il y a cette écriture… Plus saccadée, j’ai
trouvé, que dans « Du Domaine des Murmures », où le texte coulait
comme de l’eau. Ici, c’est plus heurtée, mais la force de ces mots, c’est de
réussir, en toutes circonstances, à amalgamer la réalité de ce que vivent les
personnages et le merveilleux qu’elle y insuffle, comme si tout cela était
parfaitement normal, logique.
Le fait que ce récit soit d’abord le fruit du don de
conteuse d’Anita puis celui de l’écriture de Soledad y est sans doute pour
quelque chose… Faites l’expérience : racontez une histoire à quelqu’un,
qui la raconte à une autre, et ainsi de suite, cinq ou six fois, faites-vous
raconter cette même histoire après l’avoir ainsi laissée voyager, et vous
verrez comme elle aura crû et embelli. « Le reflet n’est pas la vérité du
monde », dit Blanca à Clara, au moment de sa naissance. Une phrase à
méditer pour le lecteur, un phrase qui, pour Clara, prendra sens lorsqu’elle
sera devenue une femme atypique, pour le moins, et qu’elle devra mener sa vie,
individuellement.
Chacune de deux filles y a mis du sien, dans son récit.
Anita, pour exprimer par oral tout son amour, toute son admiration pour sa
mère, Soledad, malgré son dépit, pour lui rendre hommage. Et là encore,
transmission il y a : Anita, par oral, Soledad, par écrit. Comme si la vie
de Frasquita et de sa progéniture devait toucher le plus grand auditoire
possible, partout à travers le monde, à travers le temps, aussi, puisque
l’écrit restera quand la voix de la conteuse se sera tue.
Carole Martinez aussi est une conteuse extraordinaire.
Peut-être, actuellement, ce qui se fait de mieux en France dans le rapport
qualité d’écriture / qualité des histoires. Elle aussi a un don, je ne sais pas
si elle a eu à ouvrir une boîte dans son adolescence, en revanche, je sais,
pour avoir eu la chance de la croiser et d’échanger quelques mots avec elle,
que cela lui demande un immense travail, d’où le laps de temps assez long entre
ses deux romans… Sans sueur, le don n’est rien, qu’on se le dise !
En lisant « le cœur cousu », je me suis cru au
coin du feu, écoutant une conteuse me raconter une histoire fabuleuse, pleine
de merveilleux moments, mais aussi de périls majeurs, aussi, en particulier
lorsque Frasquita, vêtue de sa robe de mariée, seul vêtement qu’elle a emmené
avec elle dans son odyssée, accompagnée de ses enfants, telle la Vierge portée
par les pénitents lors des défilés de la semaine sainte dans son Espagne
natale, va se retrouver en pleine révolution…
Oui, Frasquita sait créer l’empathie avec tous ceux
qu’elle croise, et, d’une certaine manière, elle croise aussi son lecteur,
indirectement, à travers le récit de ses filles. Pas étonnant, donc, que nous
soyons aussi en empathie avec ce personnage qui ne paye pas de mine, au premier
abord, mais qui, par son talent de couturière, par son charisme et son autorité
sereine, par sa détermination sans borne et par la magie contagieuse qu’elle
irradie, devient une véritable héroïne…
Qu’elle soit actrice ou pas de chacun des contes qui
forment le roman, à chaque page, on sent sa présence bienfaitrice. Elle est une
incroyable source d’inspiration pour sa progéniture et c’est pour cela que j’ai
choisi ce titre, à la fois clin d’œil à Perrault mais aussi hommage sincère à
ce personnage féminin remarquable.
Et je dois dire que je suis désormais impatient de savoir
ce que nous proposera Carole Martinez pour son prochain roman… Après l’Espagne
profonde et la Franche-Comté médiévale, où nous emmènera-t-elle ? A quelle
histoire, à quels personnages son écriture fabuleuse et limpide donnera-t-elle
vie, comme Frasquita donnait vie à ses robes avec un peu de fil et du
doigté ?
Et, par-dessus tout, comment Carole Martinez nous
fera-t-elle rêver, une nouvelle fois ?
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